On m’a dit un jour: « Je pèse le poids de ma souffrance »…
Cette phrase a vraiment raisonnée en moi étant donné que je suis passée par toutes les trappes des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA). D’abord anorexique restrictive, passant d’une anorexie mélangée à de la boulimie vomitive pour terminer « dans la gueule » de l’hyperphagie.
Avec énormément de fluctuations de poids, mon corps en a vu « de toutes les formes ». Quand j’étais maigre, j’étais finalement plus dans les codes que l’on nous impose aujourd’hui. Une fois « grosse », c’est devenu beaucoup plus « dérangeant » et beaucoup moins « glamour »… Ce qui réuni malgré tout ces deux contradictions, c’est la souffrance, réelle. L’entourage s’inquiètera toujours des changements physiques sévères, mais ne s’inquiètera pas forcément des conséquences dramatiques impactant notre psyché.
Il se trouve que lorsque les mots ne peuvent être prononcés, le corps parle. A sa manière. Quand certaines personnes auront des douleurs plus ou moins ciblées, d’autres perdront ou prendront du poids. Notre corps tire la sonnette d’alarme en nous envoyant des messages clairs comme: « Tu ne vas pas bien ! Regarde-moi ! ». Libre à nous donc de l’écouter, ou pas.
C’est en prenant conscience du mal que l’on se fait que l’on voudrait pouvoir enfin réagir et stopper ainsi nos différents comportements. Pourtant, une fois dans l’engrenage, il apparaît comme très compliqué & délicat de freiner « la machine ». J’appelle le corps « la machine » avec humour. En fait je l’ai souvent vu comme ça. Une espèce d’ordinateur dont le mécanisme est incroyablement bien rôdé. Avec un mode d’emploi « simple », c’est à dire qu’il nous suffit d’envoyer telle ou telle information et celui-ci l’appliquera à la lettre. Je ne me nourris plus, je vais maigrir. Je me nourris trop, je vais grossir. Mais « cette machine » prend également en compte tout un tas de données bien plus complémentaires et bien plus complexes. Inévitablement liés, notre corps capte aussi chacune des informations données par notre cerveau. Comme on le sait, il est « le maître sacré » qui chapeaute tout. Et notre corps est « le sanctuaire » qui reçoit les ordres. « La machine » est alors dotée d’une extraordinaire intelligence. On l’a souvent entendu, l’estomac serait considéré comme « le deuxième cerveau ». Nous sommes alors en possession de deux organes intelligents qui dirigent notre mode de fonctionnement. La tête pensante, et celui qui agit en conséquence. Une « sacrée machine » donc ! 😉
Savez-vous qu’il faut 3 semaines pour intégrer un nouveau comportement ? Et 3 jours pour le supprimer ? Un vrai travail de fond pour changer nos mauvais réflexes en bons. Je vous dirai que seul(e), tout ce boulot est un véritable bourbier. Je vous conseillerai donc de vous faire aider. Ici, avoir un soutien psychologique est déterminant. Fuyez par exemple les nutritionnistes ou diététiciens(nnes) qui ne prennent pas en compte ce facteur OH combien primordial, qui ne font que distribuer des menus à la chaîne en dictant les mêmes méthodes à tous leurs « clients »… Nous ne sommes pas des consommateurs ni des automates. Nous sommes des êtres vivants en demande d’humanité. Je sais bien comme il est tentant de se diriger vers des structures, ou bien des marques peu scrupuleuses qui nous promettent monts & merveilles grâce à leur matraquage publicitaire… Mais au fond de nous, nous savons que rien ne sera totalement réglé si on prend cette direction. Quitte à se parler à voix haute et se poser les vraies questions: « Pourquoi je fais ça ? », « Qu’est-ce-que je veux ? » etc…
Avec l’aide d’un(e) spécialiste, on se prend par la main, on se questionne, on apprend, on trouve des solutions adaptées, on avance… Et on comprendra que nous n’avons pas à culpabiliser ou à avoir honte de quoi que ce soit. Nous nous protégeons comme nous le pouvons, avec la signification de notre poids, quel qu’il soit.
Ce poids, ce corps, a une fonction, une raison d’être. Il est le dessin de notre inconscient. Il est la preuve vivante de ce qui va ou ne va pas. Laissons lui la place à laquelle il a droit !
« Je veux disparaître, regardez comme je disparais, je suis presque invisible… », « Je suis là ! J’existe ! Regardez comme je prends de l’espace… N’approchez pas ! »… « Oui je pèse le poids de ma souffrance » et mon message est limpide. Maintenant, est-ce que j’ai encore besoin de faire passer ce message ? Quel est le bon pour moi ?
« Merci de m’avoir soutenu(e) et porté(e) jusque là. Merci de m’avoir protégé(e). Aujourd’hui j’ai compris, je vois et je vais prendre soin de toi. Parce que c’est prendre soin de moi aussi. »
Cette grande histoire d’amour durera toute notre vie. Alors entretenons, apprivoisons cette relation dans le temps. Jour après jour.
JE COMMENCE MAINTENANT ! 😀
« Le poids » de la souffrance
On m’a dit un jour: « Je pèse le poids de ma souffrance »…
Cette phrase a vraiment raisonnée en moi étant donné que je suis passée par toutes les trappes des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA). D’abord anorexique restrictive, passant d’une anorexie mélangée à de la boulimie vomitive pour terminer « dans la gueule » de l’hyperphagie.
Avec énormément de fluctuations de poids, mon corps en a vu « de toutes les formes ». Quand j’étais maigre, j’étais finalement plus dans les codes que l’on nous impose aujourd’hui. Une fois « grosse », c’est devenu beaucoup plus « dérangeant » et beaucoup moins « glamour »… Ce qui réuni malgré tout ces deux contradictions, c’est la souffrance, réelle. L’entourage s’inquiètera toujours des changements physiques sévères, mais ne s’inquiètera pas forcément des conséquences dramatiques impactant notre psyché.
Il se trouve que lorsque les mots ne peuvent être prononcés, le corps parle. A sa manière. Quand certaines personnes auront des douleurs plus ou moins ciblées, d’autres perdront ou prendront du poids. Notre corps tire la sonnette d’alarme en nous envoyant des messages clairs comme: « Tu ne vas pas bien ! Regarde-moi ! ». Libre à nous donc de l’écouter, ou pas.
C’est en prenant conscience du mal que l’on se fait que l’on voudrait pouvoir enfin réagir et stopper ainsi nos différents comportements. Pourtant, une fois dans l’engrenage, il apparaît comme très compliqué & délicat de freiner « la machine ». J’appelle le corps « la machine » avec humour. En fait je l’ai souvent vu comme ça. Une espèce d’ordinateur dont le mécanisme est incroyablement bien rôdé. Avec un mode d’emploi « simple », c’est à dire qu’il nous suffit d’envoyer telle ou telle information et celui-ci l’appliquera à la lettre. Je ne me nourris plus, je vais maigrir. Je me nourris trop, je vais grossir. Mais « cette machine » prend également en compte tout un tas de données bien plus complémentaires et bien plus complexes. Inévitablement liés, notre corps capte aussi chacune des informations données par notre cerveau. Comme on le sait, il est « le maître sacré » qui chapeaute tout. Et notre corps est « le sanctuaire » qui reçoit les ordres. « La machine » est alors dotée d’une extraordinaire intelligence. On l’a souvent entendu, l’estomac serait considéré comme « le deuxième cerveau ». Nous sommes alors en possession de deux organes intelligents qui dirigent notre mode de fonctionnement. La tête pensante, et celui qui agit en conséquence. Une « sacrée machine » donc ! 😉
Savez-vous qu’il faut 3 semaines pour intégrer un nouveau comportement ? Et 3 jours pour le supprimer ? Un vrai travail de fond pour changer nos mauvais réflexes en bons. Je vous dirai que seul(e), tout ce boulot est un véritable bourbier. Je vous conseillerai donc de vous faire aider. Ici, avoir un soutien psychologique est déterminant. Fuyez par exemple les nutritionnistes ou diététiciens(nnes) qui ne prennent pas en compte ce facteur OH combien primordial, qui ne font que distribuer des menus à la chaîne en dictant les mêmes méthodes à tous leurs « clients »… Nous ne sommes pas des consommateurs ni des automates. Nous sommes des êtres vivants en demande d’humanité. Je sais bien comme il est tentant de se diriger vers des structures, ou bien des marques peu scrupuleuses qui nous promettent monts & merveilles grâce à leur matraquage publicitaire… Mais au fond de nous, nous savons que rien ne sera totalement réglé si on prend cette direction. Quitte à se parler à voix haute et se poser les vraies questions: « Pourquoi je fais ça ? », « Qu’est-ce-que je veux ? » etc…
Avec l’aide d’un(e) spécialiste, on se prend par la main, on se questionne, on apprend, on trouve des solutions adaptées, on avance… Et on comprendra que nous n’avons pas à culpabiliser ou à avoir honte de quoi que ce soit. Nous nous protégeons comme nous le pouvons, avec la signification de notre poids, quel qu’il soit.
Ce poids, ce corps, a une fonction, une raison d’être. Il est le dessin de notre inconscient. Il est la preuve vivante de ce qui va ou ne va pas. Laissons lui la place à laquelle il a droit !
« Je veux disparaître, regardez comme je disparais, je suis presque invisible… », « Je suis là ! J’existe ! Regardez comme je prends de l’espace… N’approchez pas ! »… « Oui je pèse le poids de ma souffrance » et mon message est limpide. Maintenant, est-ce que j’ai encore besoin de faire passer ce message ? Quel est le bon pour moi ?
« Merci de m’avoir soutenu(e) et porté(e) jusque là. Merci de m’avoir protégé(e). Aujourd’hui j’ai compris, je vois et je vais prendre soin de toi. Parce que c’est prendre soin de moi aussi. »
Cette grande histoire d’amour durera toute notre vie. Alors entretenons, apprivoisons cette relation dans le temps. Jour après jour.
JE COMMENCE MAINTENANT ! 😀
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